L'actualité chargée de Tombereau
Dans la petite tribu locale, la frénésie de ce faux dilettante ne plaît pas à tout le monde. On lui reproche de se jeter sur les journalistes, et d'exploiter le bout de gras. Le président perpétuel de la Confrérie des couennettes (qui se réunit demain à 10 heures à la Grande Bourse), lui, ne voit pas pourquoi il faudrait trancher entre art et cochon.
--> une forme d'exposition permanente ». Poser pour la galerie, ça ne peut qu'élargir un auditoire qui ne se presse pas tant que ça sous les cimaises. « Je n'ai jamais eu de marchand ni d'agent », précise le peintre qui malgré une cote certaine auprès d'une clientèle continue à « coller à la main ses propres affiches », et se défend de tremper les pinceaux dans un pot marketing. « Je ne suis jamais à l'initiative de ces histoires qui sont avant tout des rencontres. »
René DIEZ