lundi 13 septembre 2010

DEUX COMPLICES EXPOSENT À MIDI LIBRE

Ils se connaissent depuis un bail et les voilà associés sur les mêmes tableaux, pour une feria. A l'origine de cette idée, François Martin, rédacteur en chef de Midi Libre , a confié ses photographies numériques retouchées de Nîmes au peintre Michel Tombereau qui en a fait la matière de nouvelles toiles, découpant, recouvrant en partie, s'inspirant des clichés, d'un pinceau joyeux. Ainsi, le frontispice de la Maison carrée, les pavés du fort Vauban ou la porte Auguste sont déclinés sous différentes formes, mariés à des mots en transparence, à la silhouette d'un torero ou à des pochoirs de fleurs pastels. « Un délire complice » , souligne Michel Tombereau. Leur exposition intitulée Nîmes, ni vue, ni connue sera accrochée dans les locaux de Midi Libre, 1 bis, avenue Jean-Jaurès, jusqu'au 30 septembre.
Vernissage mardi prochain, à partir de 19 heures.
In Midi-Libre, Édition du dimanche 12 septembre 2010
photo Gilles LEFRANCQ

lundi 23 août 2010

Le peintre Michel Tombereau, les pieds dans l'eau à plage M

Michel Tombereau affectionne la station balnéaire graulenne et, il ne le cache pas, il aimerait y séjourner à demeure. Pour l'instant et depuis l'an dernier, il pose ses toiles à plage sud sur la partie aménagée du M, le bar restaurant glacier. Il joint ainsi l'utile à l'agréable, passant le clair de son temps dans ce lieu magique de tranquillité dont les initiés connaissent la bonne adresse.
« En bordure de plage, aux dires de l'artiste, les couchers de soleil, ici autour d'une bonne table, c'est le paradis graulen. » Là, ses toiles ne sont pas accrochées aux cimaises comme d'habitude mais suspendues au plafond, un peu comme les toiles sur les boulevards nîmois par temps de feria. Il a même dompté le vent, la brise de mer qui souffle l'après-midi, en lestant ses toiles, leur conférant
--> ainsi une belle assise au-dessus des têtes des clients.
Mais quand on connaît Michel Tombereau, on sait par avance qu'il ne restera pas là, les pieds dans le sable, même si le coin lui est particulièrement agréable.
Il prépare les mois à venir et il a déjà noué un nouveau contact avec Mme Challegard, adjointe au maire déléguée à la culture, pour retourner à l'occasion des Rencontres de mai à la villa Parry. « Encore un lieu magique » qu'il affectionne particulièrement. La salle du premier étage, avec son caractère intimiste et la magnifique vue qu'elle offre sur la baie, est pour lui l'endroit rêvé pour rencontrer son public fidèle et ravi.

in Midi Libre Édition du dimanche 22 août 2010

dimanche 18 juillet 2010

EXPOSITION À Saint-Gilles, un sacré anniversaire

LA MÉDIATHÈQUE DE SAINT-GILLES, dans le Gard, fête le peintre fétiche de la cité camarguaise, Michel Tombereau.
Jusqu'à la fin du mois de juillet, la commune gardoise abrite une rétrospective des cinquante ans de carrière de l'artiste nîmois. Outre les traditionnelles toiles, aux couleurs bigarrées et tauromachiques, le visiteur découvrira les premières oeuvres du peintre, et ses dernières, autour de la plage mythique des Saintes-Maries-de-la-Mer et du Grand Radeau. Médiathèque de Saint-Gilles, Av. Cazelles, 04 66 87 79 00

in Midi-Libre

jeudi 1 juillet 2010

Tombereau : 50 ans de peinture en 50 tableaux

Que les esprits qui se piquent d'intérêt pour l'art ne cherchent pas en ce peintre la caricature de l'artiste sombre, inconsolable et torturé. Car lorsque Michel Tombereau reçoit dans son atelier-véranda Nîmois, c'est plutôt un moment hors du temps.
Le passage dans l'antre de l'artiste où se mêlent peintures, pinceaux, toiles ou autres supports est d'ailleurs plutôt bref... C'est dans le jardin qu'il s'installe. D'actualité Michel Tombereau n'en manque jamais. Mais cette fois, la chose est d'importance. Ce sont "50 ans de peinture" qu'il entend fêter à la médiathèque Emile-Cazelles. Cinquante ans ? La question sur l'âge de l'artiste est naturelle... Mais c'est juste qu'il a commencé très jeune. Et puis aussi loin qu'il remonte, dans un vieux local de la rue Gambetta, aux Cabanettes, dans

--> des banques ou ailleurs, il a toujours exposé à Saint-Gilles, une ville à laquelle il est attaché. « J'ai fait au moins trente expos. Et il y a toujours eu du monde . » Du monde, il devrait y en avoir beaucoup pour ce vernissage inédit. Car si jusque-là, on retrouvait Michel Tombereau aux côtés de ses amis Michel Gilles, Paul Hermet ou José Pirès, « des copains », le temps d'une feria, soit trois ou quatre jours et toujours sur le thème de la tauromachie, l'exposition durera cette fois un mois. Et l'on pourra y découvrir une rétrospective de son travail, commencé alors qu'il était encore élève au lycée Daudet. « Mon premier tableau avait été mis en vitrine dans un magasin face à Daudet ; un jour je suis passé devant et il n'y était plus. Quelqu'un l'avait acheté ! » Paysages du Vaccarès ou de la Pointe Courte à Sète, scènes aux Jardins de la Fontaine, quand il y promenait ses filles ou fleurs, quand il eut décidé de revenir à ses premières amours de botanique, la médiathèque entière – et non plus la seule salle d'animation – montrera tout. Oeuvres tauromachiques comprises. « On pourra aussi voir mes cours de biologie des années 66-67 retravaillés sur différents supports... » , s'amuse encore Michel Tombereau qui, nul ne l'ignore plus, fut professeur de biologie au collège Jean-Vilar pendant 35 ans. Les produits dérivés comme l'emballage du riz Canavère, les étiquettes de bouteilles de vin ou d'huile d'olives, les parapluies, foulards, éventails ou cravates figureront en place dans les vitrines. Michel Tombereau est partout. Et demain soir, il sera physiquement, entraînant avec lui tous ses amis et aussi quelques générations d'anciens élèves. Place aux anecdotes, aux souvenirs et à un certain art... de vivre.

Véronique BENNOUAR-BONACCHI

in Midi Libre
photo DR